Tout d'abord, il est nécessaire de donner une explication juridique de cette situation. D'où ouvert le feu? S'il est ouvert depuis le territoire de l'Arménie, il s'agit pratiquement d'une intervention étrangère, et la question devrait être portée au niveau du droit international. Chaque État, y compris l'Azerbaïdjan, a le droit de se défendre contre les ingérences. Mais pour le déterminer, on doit d'abord tracer une ligne de démarcation claire. S'il n'y a pas de frontière, il y q une ligne de contact des troupes. Et si un jour il y a une bataille face à face dans cette zone, personne ne peut garantir qu'il n'y aura pas de fusillade le lendemain.
Auparavant, il y avait une phrase dans le langage de notre diplomatie et de notre journalisme : « La communauté internationale doit faire pression sur l'Arménie… » Il est maintenant temps de soulever à nouveau cette question. Cette fois pour définir les frontières. La communauté mondiale, bien sûr, n'exercera pas non plus de pression sur l'Arménie dans cette affaire. Et après un certain temps, l'Azerbaïdjan doit lancer une méthode éprouvée.
Le problème provient d'une grave désynchronisation entre les agendas des deux parties. Nous avons annoncé le début de la période post-conflit, et l'Arménie est toujours en période de conflit et ne veut pas partir. L'Azerbaïdjan a gagné la guerre avec dignité et se comporte maintenant avec la dignité d'un vainqueur, attendant tous les principes de l'éthique de la victoire. L'Arménie, d'autre part, a gagné la première guerre du Karabagh sans dignité, a perdu la deuxième guerre sans dignité, au moins maintenant, en suivant les principes de l'éthique de la défaite, pourrait au moins retrouver la dignité qu'elle a perdue, mais terrible...
Dans toute guerre, il y a un gagnant et un perdant. Après la fin des hostilités, chaque partie doit agir conformément à ses obligations. La partie vaincue doit accepter les termes de l'accord de paix. Après avoir subi une lourde défaite, l'Arménie ne veut pas reconnaître les frontières du pays vainqueur.
Il est impossible d'expliquer logiquement cette situation. On peut seulement expliquer que l'Arménie agit ainsi, étant dépendante de quelqu'un. Cependant, selon qui ? De toute évidence, la Russie n'est pas intéressée par le développement de processus de cette manière. Actuellement, seule la France soutient ouvertement l'affirmation de l'Arménie selon laquelle « le conflit n'est pas terminé ».
Le président azerbaïdjanais a répété cette question à plusieurs reprises : « Comment ceux qui prétendent que « le conflit n’a pas été résolu » imaginent-ils le règlement du conflit ? Le Karabagh ne bénéficiera en aucun cas d'un statut spécial. Ceux qui connaissent bien le président azerbaïdjanais, son caractère et ses principes le savent bien. Le statut du Karabagh pourrait être un sujet de négociations avant la guerre. Cependant, l'Arménie a violé les négociations. Il est impossible d'accorder un statut au Karabagh après la libération de ses terres par l'Azerbaïdjan par les combats. Il n'a aucune base politique et juridique. Alors, que faut-il pour résoudre le conflit ? Ce qui reste?
La situation est bloquée. « Le conflit n'est pas terminé » - c'etait une situation très dangereuse. La fusillade à Kelbedjer doit être considérée comme sa complication. Il ne suffit pas de dire « le conflit n'est pas terminé », il faut le prouver. La meilleure preuve est le bruit des balles. Par conséquent, la partie arménienne essaie de prouver ce qu'elle dit de cette manière.
Il n'y a qu'une issue à cette impasse : Le camp vaincu doit agir conformément à l'éthique de la guerre. L'Arménie sait qu'elle a perdu, mais ne veut pas l'accepter. L'Arménie doit accepter la réalité. Sinon, il sera inévitable d'éviter le prochain affrontement tôt ou tard. Ce n'est pas une exception que quelqu'un en a besoin. Ce « quelqu'un » n'est pas l'Azerbaïdjan. En fait, même pas l'Arménie. Plus tôt ils comprendront cela, mieux ce sera.
Vussal Mammadov
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